Sud-Kivu : Le RFODG exige l’asphaltage de la RN2 dans l’urgence, et le retrait de la Sococ dans ce projet

Le consortium des organisations membres du regroupement des faiseurs d’opinion pour la démocratie et la bonne gouvernance RFODG/Sud-Kivu a effectué une marche pacifique ce mercredi 16 octobre à Bukavu pour revendiquer le goudronnage de la route nationale numéro 2.

La marche est partie de la place de l’indépendance jusqu’au gouvernorat du Sud-Kivu où un mémo a été lu et déposé au gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki.

Par des chansons, des sifflets et des calicots, les membres de cette structure de la société civile ont revendiqué le goudronnage de la route nationale numéro 2; ils ont dit qu’ils sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur démarche.

« Nous exigeons le goudronnage immédiat de la route nationale numéro 2 car c’est une promesse faite par le chef de l’Etat lors de sa campagne électorale en décembre 2023. Ne dit-on pas que la parole du chef de l’Etat équivaut à une loi? » a rappelé Maître Amani Lwamba Shadrack, membre du RFODG/Sud-Kivu.

Et de souligner que durant cette période pluvieuse la population souffre le martyr car à chaque tombée de la pluie cette route est presque impraticable.

« Grande est la déception de la population face à la non-exécution de ce projet depuis la promesse et l’apposition de la maquette du projet par la société congolaise de construction (SOCOC) juste au lendemain de la promesse du chef de l’Etat. C’est toujours avec regret que nous constatons la non-réalisation de ce projet sur terrain, pas même 1 kilomètre! » s’indignent les manifestants dans ce mémo.

Le RFODG lance un appel à toutes les autorités congolaises et aux organes de prise de décision notamment le gouvernement central ainsi que provincial d’intervenir pour ainsi faciliter la réhabilitation de cette route nationale numéro 2.

La première phase de réhabilitation et modernisation de cette route devrait aller de Bukavu à Mugogo, soit une quarantaine de Kilomètres, avant que la deuxième phase n’intervienne jusqu’à Kindu-Kasongo, au Maniema.

Par Irène Mulindwa

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