Sud-Kivu : Après les tensions politiques Jean-Jacques Purusi se comporte en rassembleur

Le gouverneur du Sud-Kivu le Professeur Jean-Jacques Purusi s’est entretenu lundi le 16 septembre dans la soirée avec les présidents fédéraux des partis politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation pour harmonisation des vues pour une gestion consensuelle et apaisée au Sud-Kivu après des tensions observées depuis lundi matin dans la ville de Bukavu suite aux arrêtés des différentes nominations à la DPMER et au cabinet du gouverneur.

Différents présidents fédéraux qui ont requis l’anonymat affirment que cette rencontre qui s’est tenue à l’hôtel Résidence était un véritable moment de vérité pour dire au gouverneur là où il était sur le point de taper à côté par ses récents arrêtés, et les erreurs à éviter dans une province qui a connu des troubles sécuritaires et des tensions politiques depuis plus d’une décennie.

Jean-Jacques Purusi Sadiki leur a expliqué comment tout le processus s’est déroulé jusqu’à la sortie de ses arrêtés qui ont conduit certains membres des partis politiques de l’union sacrée à des manifestations de frustration.

« Devant ses invités, l’autorité provinciale a révélé que toutes les nominations ont tenus compte de la représentativité des territoires et des partis politiques représentés à l’assemblée provinciale mais, après leur demande, le Gouverneur a promis voir comment, dans les prochaines nominations, reconnaître même ceux-là qui n’ont pas d’élus au nom de la cohésion et du principe de solidarité, malgré que, constitutionnellement, la priorité est reconnue aux partis représentés à l’Assemblée provinciale. Ce qui a été un sentiment de satisfaction pour tous les participants à cette rencontre », peut-on lire dans une dépêche de la cellule de communication du gouvernorat du Sud-Kivu.

Néanmoins, l’Autorité provinciale a demandé aux partis politiques ayant des députés provinciaux à l’assemblée provinciale de toujours communiquer avec leur hiérarchie avant d’entreprendre quoi que ce soit qui puisse nuire à la cohésion sociale et politique en province car, a-t-il martelé, tous sont tenus à participer à la gestion qui mène la province à son développement.

Par Anne-Marie Bisimwa

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