Lomami : Des hommages d’adieux à Joachim Valentin Mutonj Mayand, inspecteur adjoint chef de la territoriale du grand Kasaï

Joachim Mutonj Mayand a été inhumé ce mercredi 16 octobre 2024 au cimetière de Tshiamala dans le Lomami après une messe de recueillement. Ce baobab de l’administration publique du grand Kasaï a rendu l’âme le 28 septembre dernier à Kinshasa. Il laisse derrière lui plusieurs enfants et une veuve. Retour sur les hommages depuis l’arrivée de sa dépouille mardi.

C’est vers 17h mardi le 15 octobre 2024 que le corps du feu adjoint au maire de la ville de Mbujimayi, province du Kasaï-oriental et l’inspecteur de la territoriale dans l’espace grand Kasaï, Joachim Valentin mutonj mayand a été amené dans la ville ferroviaire de mwene-ditu en provenance de Kinshasa, via l’aéroport international de Bipemba à Mbujimayi.

Son corps a été exposé à l’esplanade de l’hôtel de Ville de Mwene-ditu sous un climat de deuil. Surnommé rassembleur par ses proches, Joachim Valentin Mutonj a rendu de loyaux services à l’État congolais, de son vivant.

Le vice-gouverneur de province, Célestin Kayembe Tshiaji Tshibola, le maire Gérard Tshibanda et le conseil urbain de sécurité ainsi que les députés provinciaux ont été sur le lieu.

Prenant parole pour étaler son périple sur la terre, le représentant du chef de division unique de l’intérieur, monsieur Emile a fait savoir que Mutonj Mayand a travaillé dans beaucoup d’institutions publiques.

« Joachim Valentin Mutonj Mayand à Tshibang est né à Kipushi, le 15 août 1948, fils de Tshibang Munyenz Mayand et Musaas Mayel, originaire de Tshilundu Sabw, chefferie de Mulundu, territoire de Luilu. Il s’est marié à Léontine Mujing, père de 9 enfants dont 5 filles. Il a fait ses études primaires et secondaires à l’Institut Bondoyi de Mwene-ditu, et ses études supérieures d’abord à l’université nationale du Zaïre à Kisangani ensuite à l’université nationale du Zaïre campus de Lubumbashi où il a décroché son diplôme de licence avec grande distinction.

De 1974 à 1977: Professeur à l’Athénée de Katuba, ville de Lubumbashi

De 1977 à 1982, élu commissaire de zones à la commune de Katuba,

De 1982 à 1986, réélu pour le deuxième mandat comme commissionnaire de zones à Katuba

De1986 à 1990, commissaire sous régional à Kolwezi

De 1990 à 1991, commissaire sous régional à Likasi,

De 1991 à 1992, Maire adjoint de la ville de Mbujimayi,

De 1992 à 1996, commissaire sous-régional résidant à Mwene-ditu,
De 1997 à 1998, Redoca ANR ville de Mwene-ditu, à l’entrée de l’AFDL

De 1999 à 2002, reconduit maire adjoint de la ville de mbujimayi

De 2002 à 2017, directeur de province du Kasaï-oriental

De 2017 à nos jours, inspecteur adjoint chef de Pool de la territoriale du grand Kasaï et a assumé l’intérim du gouverneur du Kasaï-oriental plusieurs fois. Et il est le secrétaire sportif de saint-eloi lupopo », peut-on lire dans sa biographie.

Pour sa part, le représentant des enfants de Joachim a félicité les autorités provinciales pour leur soutien à l’endroit de ce digne fils de la province de lomami, Et il ajoute que Mutonj Mayand voulait qu’il soit enterré à Mwene-ditu, comme il l’aimait. Par ailleurs, ce représentant a demandé à tout le monde d’emboîter le même pas qu’avait son papa.

« Nous sommes là pour les obsèques de notre papa, Héros de la RDC. Nous disons merci à la province du Lomami pour la cérémonie témoignée à notre papa. Le souhait de papa était être inhumé à Mwene-ditu, une ville qu’il aimait tant, nous allons enterrer demain » a déclaré le représentant des enfants de l’illustre disparu.

Prenant parole pour la circonstance, le vice-gouverneur, Célestin Kayembe Tshiaji Tshibola a présenté ses condoléances à toute la famille éprouvée et rappelé que Mutonj Mayand était un personnage dont les compétences et expertises ont permis à d’autres provinces d’émerger.

« Il a tout fait pour que les provinces du Kasaï-oriental, Kasaï central et le haut Katanga aillent de l’avant » a déclaré le vice-gouverneur du Lomami.

Aussi, le Maire Gérard Tshibanda a rendu hommage à illustre disparu et a exprimé ses regrets envers l’ administration publique pour avoir perdu un baobab.

Par Jurés Mukendi Mukeba

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