Sud-Kivu : Des réactions après les propos de Félix Tshisekedi contre Joseph Kabila

Le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a accusé son prédécesseur Joseph Kabila d’être à l’origine de la rebellion de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), un mouvement politico-militaire dirigé par l’ancien président de la commission éléctorale nationale indépendante CENI, Corneille Nangaa qui collabore avec le M23 soutenu par le Rwanda selon plusieurs rapports.

Dans une interview accordée à la radio privée Top Congo Fm mardi le 06 août 2024 à Bruxelles où il a passé 10 jours pour les soins médicaux, Félix Tshisekedi n’y est pas allés par quatre chemins, il a cité son prédécesseur comme étant l’un des fauteurs en eaux troubles dans l’Est de la RDC, malgré son silence.

«Joseph Kabila, n’en parlons pas! Lui, il a carrément boycotté les élections et prépare une insurrection car l’AFC, c’est lui!», a laché Félix Tshisekedi lors de cette interview.

Cette déclaration du président de la RDC intervient dans un contexte politique et sécuritaire très tendu dans le pays, et suscite moult réactions parmi les congolais.

«Félix Tshisekedi sait qu’il a échoué à réaliser ses promesses de pacifier l’Est de la RDC et cherche maintenant des boucs émissaires. Il veut créer des troubles partout pour justifier son échec. Hier il nous a dit que c’était le Rwanda qui troublait la RDC, et aujourd’hui ça devient Joseph Kabila. Qu’il s’assume!» réagit Lytes Bisimwa, l’un des communicateurs du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, PPRD/Sud-Kivu de l’ancien président qui ajoute que Joseph Kabila ne parlera qu’en 2028 à l’issu du deuxième mandat constitutionnel du président Tshisekedi.

«N’oublions pas que le président de la République est le citoyen le mieux informé du pays à travers ses services secrets. Et dont il affirme des choses minutieusement enquêtées et vérifiées. J’en profite de conseiller l’ancien président, si c’est vrai, d’abandonner la politique qui verse le sang», déclare Edouard Makala, l’un des hauts cadres du parti au pouvoir l’Union pour la démocratie et le progrès social UDPS dans la ville de Bukavu.

Lors de cette interview, Félix Tshisekedi a exprimé ses réserves sur le processus des élections locales et provinciales, il a souligné les nombreux défis et les implications négatives de ces élections sur la stabilité politique et administrative du pays.

Par la Rédaction

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