Bukavu : 3 incendies dans moins de 6h et des milliers de sans abris au quartier Nyalukemba

Trois cas d’incendies se sont produits dans le quartier Nyalukemba ce mercredi 03 juillet 2024. D’abord à la courbure qui relie les avenues Irambo 2 et Hewa-Bora 2 non loin du centre hospitalier communément appelé chez Baba Bubu.

« Nous avons compté 17 maisons parties en fumée », a dit Kyumba Chérif Bonheur, chef d’avenue Hewa-Bora 2 dans un entretien avec kivu5.cd.

« Le feu est parti d’une maison où les enfants cuisinaient les fretins alors que leurs parents étaient absents », ont affirmé différents témoins rencontrés sur le lieu.

A part les habitations et les boutiques, ce feu a consumé deux écoles : les complexes Akyekya et Aola mais aussi une église de réveil dénommée EMEN. L’on rapporte aussi qu’un enfant de quelques mois aurait été grièvement brûlé par le feu mais sa vie n’est pas en danger.

Alors que la jeunesse locale s’activait à éteindre le feu, un autre incendie s’est déclaré au même moment sur la colline juste à quelques mètres en face, sur avenue Albert Kayabu, consumant 4 maison sur son passage. D’autres jeunes l’ont maîtrisé.

Environ 4 heures après, un troisième incendie s’est déclaré non loin du complexe scolaire Elite de demain, et a ravagé toutes les maisons, kiosques et maisonnettes sur son passage sur un espace non négligeable, rallongeant ainsi la liste des sinistrés et sans abris.

« C’est un véritable drame qu’on ne sait pas expliquer », a dit un habitant sous le choc d’avoir tout, et alors tout perdu.

Tout en remerciant les jeunes qui ont aidé à éteindre le feu, nombreux sinistrés dénoncent cependant le comportement de plusieurs jeunes qui se sont adonnés au vol et pillage des biens qu’ils faisaient croire en train de sauver.

C’est la Nième fois que des cas d’incendies se produisent dans cette partie qui longe le collecteur communément appelé Luziba, surtout dans l’espace entre l’institut Byaene jusqu’à la rivière Ruzizi. Depuis une décennie, des maisons dont la plupart sont construites en planches y brûlent. Certains analystes attribuaient cette situation au mauvais raccordement du courant électrique. En ce moment où le cash-power y a été installé par la société nationale d’électricité ; ils pointent du doigt la promiscuité et croient que les autorités devraient travailler sur la cause et non les conséquences.

Par la Rédaction

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